Les GES, gaz à effet de serre.

En résumé, la terre chauffée par le rayonnement solaire émet à son tour un rayonnement infrarouge. Ce rayonnement est absorbé par certains gaz de l’atmosphère (GES) et réémis dans toutes les directions, donc en partie vers la terre.
L’effet de serre est donc un phénomène physique avéré. Sans lui, la température globale de la terre serait de -18°C alors qu’elle est autour de15°C.

Les activités humaines produisent aussi des GES, plus ou moins. 

Il existe plusieurs sortes de GES, notamment :
● la vapeur d’eau (H2O),
● le dioxyde de carbone (CO2),
● le méthane (CH4),
● le protoxyde d’azote (N2O),
● l’ozone (O3)
et certains gaz exclusivement produits par les activités industrielles
comme les gaz fluorés que l’on trouve dans les climatisations, les
réfrigérateurs, les mousses isolantes,...

Les différents gaz à effet de serre n’ont pas la même capacité à absorber
le rayonnement infrarouge émis par la terre, ni la même durée de vie dans
l'atmosphère (à quantité égale)

Pour pouvoir les comparer, on calcule leur potentiel de réchauffement global sur une période de temps donnée (20 ou 100 ans généralement.) 

Comme le CO2 (dioxyde de carbone) est le gaz à effet de serre dont l’effet en terme de réchauffement global est quantitativement le plus important, il sert de référence. 

On parle alors d’équivalent CO2.

On parle d'empreinte carbone pour mesurer l’impact d’une activité sur l’environnement, et plus particulièrement les émissions de gaz à effet de serre liées à cette activité. Cet impact est exprimé en CO2.